Le statu quo
27 03 2007
Un phénomène fréquent que l’on peut rencontrer en maintenance de projet est ce que j’appelle le statu quo.
Imaginons un applicatif en production depuis quelque temps. Cette application complexe réalise entre autre une insertion en base de données d’éléments dans l’ordre croissant. Malheureusement, il arrive de temps en temps (environ 1 fois par semaine) qu’une insertion échoue en insérant un numéro incorrect. Le moteur s’arrête donc et l’applicationest bloquée.
Le statu quo, c’est intervenir sur la base de données pour effacer la ligne erronée et laisser le programme repartir tout seul… C’est la solution facile. On voit que le programme stoppé, hop, je vais sur la base de prod et je supprime la ligne incriminée.
Mais il existe une autre solution à ce problème : corriger le bug. Evidemment c’est une solution qui sera plus longue à mettre en oeuvre car cela implique de se creuser la tête. Logiquement, je passerai plus de temps à corriger ce bug difficile qu’à me connecter sur la base une fois par semaine.
Pourtant la règle est simple : moins de bug en production = moins d’exploitation = moins de stress ! Donc corrigez sans merci les bugs qui traînent, même ceux qui n’apparaissent que de temps en temps.
Combattre le statu quo est une activité difficile. Il faut lutter contre sa propre envie de céder à la facilité. En revanche, le jeu en vaudra toujours la chandelle sur le long terme !
[…] il faut tout de même y toucher à un moment pour le maintenir ou ajouter des évolutions (et combattre le statu-quo!). C’est à ce moment là que quelques bonnes pratiques peuvent sauver le développeur de la […]